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Envie de prendre un T

15 mai 2008

Deception / Blague Contest

1565914356

Tfou vient de commencer ? Déja 7h du matin .

Temps perdu , quand tu nous tiens mon cochon .
J'ai cru que cette fois ci, ce serait différent, rare, comme Céline, pas une passion éclair qui n'aboutirait sur rien, comme Elise, ou ceci, ou cela; de laquelle je ressortirais indemne, juste un peu balonné, comme après un mauvais  fast-food . Mais je me suis rappelé des moments où voir un T ramper me faisait pitié .  Je me suis rappelé que je mérite largement d'être le seul ; je ne cours pas après les gens, ce sont les gens qui me courent après . Il parait qu'elle ne méritait pas d'être traitée comme de la merde . Ah bon ? Je ne mérite pas d'être traité comme secondaire quand d'autres se battent pour m'avoir . Je trouverais bien mieux et elle saura me faire trembler tout en me faisant comprendre qu'elle ne veut que moi, comme celles qui me courent après, mais en mieux . Comment j'ai pu croire qu'il pouvait y avoir de la passion alors que j'étais secondaire ? La vraie passion dévore tout, dépasse tout . Quand la passion est là, elle vous obsède, et efface tout le reste. C'était donc du fake, pas la peine de s'y attarder . J'ai vulgarisé un terme trop fort . Je n'ai pas su voir juste, voir ce qui valait le détour, même si hier, je sentais qu'Aurore, je commençais a l'aimer, mais je me suis leurré trop longtemps.

Dernière nouvelle : On oublie T . Il n'y a plus rien, plus d'envie, il reste le dégoût . J'ai la gerbe d'avoir pu un instant penser a accepter .

Elle ne reviendra pas ? De toute façon, même s'il n'y avait plus rien, elle serait trop fière mon doudou . Petite connasse . Bon vent , je ne veux plus jamais en entendre parler, il ne s'agit pas de haine, il s'agit d'odeur de sucs gastriques .

Bon Appétit .


Fini de jouer avec elle , fini qu'elle joue avec moi, si ça avait été vrai, tout ça, il n'y aurait eu qu'elle, moi, et rien d'autre . Moralité : certaines conneries ne valent pas la peine qu'on marche dedans, même du pied gauche .

FIN .


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12 mai 2008

Une Chicorée Froide


madelineav7


Tout est un peu plus simple et un peu plus compliqué que ce que je veux bien laisser entendre . Je viens de finir ma première grande conversation avec Dwayne et je me suis dit qu'il fallait écrire . Je devrais aller me coucher , pourtant je me sens mal , j'ai envie de vomir, j'ai l'estomac noué, et la gorge serré, et c'est avec elle que je redécouvre cette sensation . Ca faisait longtemps . Je croyais, oui je crois, et puis en fait non . Je l'ai cru moi aussi, quand elle me murmurait que l'important, ce n'était pas le temps, c'était de ne pas oublier, et je n'ai pas oublié, j'ai juste attendu . Mais j'avais oublié de me rappeller que lorsqu'on garde une personne en tête , c'est chez l'autre que le temps fait office de gomme . Je travaillais encore ma voix, et au bout de la 40° fois , j'ai arrêté de chanter Wonderwall, la version de Ryan Adams en me disant que l'autre , je ne l'équivaudrais jamais . Oui, je l'appellerais "l'autre", parce que dans le courant des pensées conditionnées, compressées, et mises en cubes par la race humaine , lui, c'est toujours le connard, l'autre . Pourtant, je ne lui en veux pas, je lui dirais bien 'prends soin d'elle' . Ouais .

Tout ça c'est assez vieux, et récent . Elle est arrivé, et a posé son gros cul sur mon canapé lit, et s'est imposée, en me disant ceci, et en taisant cela . Puis elle est partie, laissant la marque de ses demi-lunes imprégnées en négatif sur le matelas, avec ses odeurs corporelles nauséabondes, et auxquelles, finalement, à tort, je me suis attaché . Non, je n'ai pas peur, et je n'ai jamais eu peur, je suis trop auto-persuasif, et de toute façon, quand les choses sont là, je n'ai pas peur de les perdres, puis quand elles partent, je me dis que tout est perdu, je n'ai jamais rien à perdre . La seule chose dont j'ai peur, c'est que ce texte ressemble aux clichés passionnels communs aux esprits sensibles, ou pas d'ailleurs . Je me suis tut . Est-ce que je regrette ? Non, je me connais assez pour savoir que maintenant, je ne suis plus assez fort pour entretenir une flamme annoncée, alors elle s'éteint, en vagues braises . La passion n'est plus mon fort vous savez, j'ai l'impression d'être trop vieux, et que comme le bédo, je suis devenu immunisé . Pourtant elle, et ses bras dodus, m'ont serré assez fort pour que la pression désagréable me manque, mais pas dans le sens ou vous l'entendez , pas dans le sens d'un manque stupide et physiologique d'un habitude prise .

Je me suis tut, mais peut être que j'aurais du laisser passer quelques phrases, entrecoupées de 'de toute façon je t'aime pas', un peu comme elle . Mais je suis bien trop habitué au "Fuis moi, je te suis, Suis moi, je te fuis", puisque tout fonctionne ainsi. J'ai oublié que ça pouvait être autrement . Et si je me suis tut, ce n'est pas qu'une histoire de réserve, c'était probablement aussi pour me convaincre qu'elle ne m'aurait pas, pour lui donner tort, ça avait tellement l'air d'être un but pour elle . Je la hais . Je la hais d'avoir oublié . Je voudrais la claquer, la battre pour qu'elle comprenne combien je la hais, mais mes poings ne portent qu'a quelques mètres, alors j'attendrais, j'attendrais que ma colère passe, j'attendrais, je la regarderais l'aimer, comme pour me pousser a me dire que de toute façon, ça ne sert à rien, et réussir a la chasser . Mais elle et moi, on est pas comme ça, ou alors si, on essaye de s'en convaincre . Elle dit que je suis fort, et elle sait bien que non, moi aussi je le sais . Je crois qu'elle est forte, et je sais qu'au fond, elle ne l'est pas .

A voir les autres tomber dans mon estime j'ai fini par me dire que la passion n'était plus là . Putain de merde . Elle a de la chance, et je le sais . Moi, Dwayne , Jessica , Elise, on n'a rien de particulier, et c'est justement pour ça qu'on a fini par se créer comme le reste de la population une pseudo oroginalité . Elle c'est différent, même si tout est un peu hyperbolisé, elle est différente, différente dans sa banalité . Elle n'a pas besoin de tous ces subterfuges, tous ses accessoires, tout cette dentelle, ces artéfacts autour de son intégrité, nous si, puisqu'on se perd dans la masse . Si tout le monde fonctionne sous la même base, elle, c'est différent, même la base est difforme . J'ai compris que c'était pour ça qu'elle m'insupportait, mais je ne lui ai pas dit . Je préférais l'appeller simplement "l'insupportable" sans qu'elle comprenne pourquoi . L'insupportable, c'était cette différence, cette albinos au milieu d'une tribu du Niger . Je voudrais dire que c'est la perle rare, mais ça la flatterait bien trop, et je sais que je ne suis pas de ceux là . Et je me dis que cette fois ci, j'écris en m'ouvrant, sans broder des jolies phrases, comme ce qu'elle est . Je disais donc que si je ne la supportais pas, c'était qu'elle ne collait pas aux principes communs, à l'algorithme avec lequel ont été configuré toutes les personnes qui peuplent mon entourage . Comme si ce bug dans son système faussait mon analyse . Pour une fois, ses réactions n'étaient pas prévisibles par mon petit bouquin interne sur la psychologie humaine, même si la base était la même . Pour une fois j'avais trouvé quelqu'un qui était foncièrement différent, et qui m'impressionait, en silence , en silence, un murmure dans ma tête .

Je l'ai laissé partir . Je l'ai laissé partir parce que je me suis dit que je ne voulais pas la perdre, et que c'était mieux ainsi, que pour une fois que j'avais trouvé une personne que je voulais garder dans mon champs de vision, je devais l'en sortir, parce qu'elle me boufferait, alors que moi, je n'avais aucun pouvoir sur elle , seule elle en avait un . Les personnes qui resteront dans son entourage sont celles qui la comprendront , l'apprendront, et qui pourront la manier, la toucher, et ce n'est pas moi . Je ne suis pas de ceux là, je fais partie de la masse, et si j'avais l'impression de parfois la toucher , j'avais tort, c'était elle qui s'auto manipulait , qui extrapolait, et pas moi . Je n'ai pas de pouvoir . Et si j'essayais de la rabaisser parfois, c'est que je sentais que je perdais le pouvoir , que cette fois ci, je me sentais petit , incapable, impotent, nu , sans armes . Alors je l'ai laissé partir , en essayant de me convaincre que c'était mieux , et en arrivant pas a m'empêcher degarder un oeil sur elle, de loin, de loin .

Quand elle a dit 'Je l'aime', j'ai cru lire 'Je t'aime', et je me suis dit que si tout était différent a présent, c'était qu'elle était passé d'un simple rêve, d'une personne qu'elle voulait posséder à de l'amour . Mon coeur a battu a mille a l'heure . Puis j'ai compris que je m'étais trompé, et mes bras ont laché , ma tête s'est retrouvé dans mes jambes en tailleur, et j'ai senti des larmes, qui ne sont jamais sorties . Je ne la haissais pas à ce moment là, je n'avais pas envie de l'étripper, juste de lui dire 'Laisse-moi maintenant, je t'en supplie, LAISSE MOI', je n'avais plus aucune force . Ces temps ci je controle tout, je suis serein, et je garde le contrôle, seulement , ce n'est pas ça qu'elle changera , elle fait juste que tout s'embrouille, que je ne comprends plus rien, que les calculs se faussent et que je m'y perds, que je ne sais plus quoi faire, oui, encore une fois, je me sens handicapé -sans bras pour rattraper sa chemise alors qu'elle s'en va, sans mains pour l'étrangler, sans bouche pour lui crier des mots que cette fois ci , je n'aurais pas choisi au préalable- moi et mon égo devenu trop décadent .

Elle a le culot de me dire que la passion, c'est seulement du rêve, du vaporeux, alors que je lui expliquais ça bien longtemps a l'avance, parce que je n'avais pas envie de tomber dedans, je voulais encore me leurrer un peu et me dire que la passion ne servait a rien . La passion n'est pas palpable ? Connasse, tu crois que c'est quoi qui fait trembler mes mains ? Tu crois que c'est quoi qui me donne la gerbe ? Tu crois que c'est quoi cette sensation quand je lis que tu m'aimes pas ? Tu crois que c'est quoi ce dépit que je ressens en voyant que je ne suis plus sur ta fiche ? Pour moi c'est palpable, moi je le sens . J'oubliais combien l'esprit humain était vacillant, avec cette sensation de vivre sur une péniche en perpétuel mouvement . Ou elle m'a changé, elle a détruit mes piliers . Et qu'est-ce que je peux dire maintenant ? T'as eu ce que tu voulais ? Encore une fois ? Super .

Il est mieux que moi, c'est ainsi, et c'est un fait établi .
Il a su trouver les mots, c'est tout à son honneur .
Je l'ai laissé partir ? C'est tant pis pour moi .
Elle ne m'aime pas ? Je ne peux rien y changer , elle l'aime déjà, et je n'aime pas la perpétuelle concurrence, il habite sur Paris, il sera bien trop près .
Je ne peux rien y faire , et quand je la vois partir, je n'arrive qu'a glisser deux mots entre mes dents , pas assez fort, et si elle se retourne en me disant 'Quoi ? je capte mal', c'est pour mieux repartir .
Pourtant, je me suis dis que ça arriverait un jour , mais je n'y croyais pas vraiment .
Mais je sais que c'est ça le 'Cuir Véritable', c'est le fait que j'ai tant de mal à dire ses deux mots alors que je les dis parfois sans encombre .
Je ne peux pas crier quand elle rêve déjà d'être dans ses bras .


Je lache sa chemise, et quand elle est loin , je murmure 'Je t'aime' , parce que ma gorge me fait défaut, que pour une fois je suis paralysé .




Et je sais déjà que j'écris tout ça sans avoir aucune idée de ce qu'elle en pensera, que ça ne la touchera pas, simplement parce qu'elle ne réagit pas comme quiconque, et qu'elle ne comprendra pas la puissance dévastatrice qui m'a fait aligner tous ces mots .

Connasse .


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